Action sociale préventive, l’intervention au domicile est l’un des maillons du soutien à la parentalité et répond ainsi aux objectifs prioritaires suivants :
- création des conditions favorables à l’autonomie, à l’insertion sociale et au retour à l’emploi des personnes et des familles,
- soutien à la fonction parentale et facilitation des relations enfants/parents.
Cette action a pour ambition de favoriser l’accès aux interventions au domicile à l’ensemble des familles relevant du régime général, confrontées à des événements perturbant leur quotidien, et notamment les familles les plus vulnérables.
Le réseau partenarial est un élément moteur de ce système, et joue un rôle essentiel pour la mobilisation des différents acteurs.
Les 3 phases des interventions d’aide à domicile
- Le diagnostic effectué par un professionnel dédié ;
- La contractualisation : un contrat est signé entre la famille et le service d’aide et d’accompagnement à domicile. Cela positionne la famille en tant qu’acteur de son autonomie ;
- L’évaluation permet de mesurer l’impact de l’action et le besoin résiduel de la famille à l’issue de l’intervention, notamment en recueillant le degré de satisfaction de la famille.
Un assouplissement et une harmonisation du dispositif d’aide à domicile depuis 2021
Les contours du dispositif d’aide à domicile en 2021 :
4 thématiques retenues :
- La périnatalité/l’arrivée d’un enfant : de la grossesse aux deux ans de l’enfant ;
- La dynamique familiale : tous les événements nécessitant une nouvelle organisation familiale (familles nombreuses, recomposition, état de santé d’un parent ou d’un enfant, déménagement/emménagement, moments-clés de la vie scolaire) ;
- La rupture familiale : en cas de séparation ou de décès d’un enfant ou d’un parent ;
- L’inclusion : insertion socioprofessionnelle d’un mono-parent et inclusion dans son environnement d’un enfant porteur de handicap.
– L’ouverture aux parents non-gardiens et aux familles non-allocataires ;
– La condition d’âge des enfants : âge maximal requis porté à 18 ans ;
– L’allongement du délai requis pour le dépôt d’une demande : un an après la survenance de l’événement qui motive la demande ;
– La durée des interventions jusqu’à un an.
La nouvelle offre présente 3 cas particuliers :
- La longue maladie, dont l’intervention peut durer jusqu’à maximum 2 ans.
- Les naissances multiples, dont l’intervention d’un an peut être prolongée de 6 mois pour les naissances de jumeaux et de 12 mois pour les naissances de triplés et plus.
- L’enfant porteur de handicap ; dont la durée de l’intervention devra être évaluée avec souplesse.
L’extension du dispositif d’aide à domicile au répit parental
Le dispositif intègre la notion d’inclusion pour :
- Permettre aux parents de souffler, d’avoir des activités et de faire des démarches administratives personnelles ;
- Renforcer les relations parents-enfants avec des moments privilégiés ;
- Permettre aux mono-parents en cours d’insertion socio-professionnelle de faire une formation, d’accéder à un nouvel emploi, de préparer la séparation avec leur(s) enfant(s) et de rechercher un mode de garde.
- Proposer un accompagnement adapté aux familles ayant un enfant porteur de handicap afin de faciliter leurs démarches administratives, de favoriser l’arrivée au domicile de cet enfant ou son insertion à l’école.
Dans le Val-de-Marne, sept associations œuvrent au titre de ce dispositif, avec l’intervention de techniciens d’intervention sociale et familiale (plus de 61 300 heures en 2020) et d’auxiliaires de vie sociale (plus de 36 200 heures en 2020).
A ce titre, la caf finance près de 3,3 millions d’euros pour soutenir les interventions des associations auprès de 1 814 familles allocataires.
Pour télécharger le dépliant d’informations sur l’aide à domicile, cliquer ci-après : Depliant AAD caf94